top of page

Voie du milieu 1

Chaque personne, à un moment où l’autre de sa vie, doit faire face à la souffrance et aux motifs de la souffrance. Chaque personne doit supporter la douleur physique, mentale et spirituelle, car sans cette douleur, il n’y aurait pas de possibilité d’apprentissage pendant que nous sommes sur cette planète, il ne pourrait y avoir aucune purification et la possibilité de se débarrasser des impuretés qui enveloppent l’esprit des humains à présent. L’unique solution à ce problème est de vivre selon la Voie du Milieu.

 

La Voie du Milieu est basée sur les Quatre Nobles Vérités de Gautama, plus communément connu en tant que « L’Illuminé ou le Bouddha ». Gautama enseigna que toute chose détient la POSSIBILITÉ de souffrance, ce qui signifie que chaque incident de vie peut aboutir à la douleur, le malaise ou le désagrément. PEUT ! Il n’est déclaré nulle part que toute chose DOIVE causer de la souffrance. Nous nous infligeons nous-mêmes beaucoup d’épreuves dans nos vies quotidiennes purement et simplement par la façon dont nous vivons et pensons. De nombreux humains cherchent constamment à blâmer les autres - plusieurs à cause d’une possibilité d’un gain financier ; comme si l’argent tenait toutes les réponses à leurs malheurs, souffrances, inconforts ou contrariétés - plutôt que de chercher à résoudre le fond du problème dans leur vie : eux-mêmes !

 

Première Noble Vérité : Si je suis malheureux, c'est parce que je ne vis pas dans le bonheur, en harmonie avec la Nature. Et si je ne vis pas harmonieusement, c'est parce que je n'ai pas encore appris à accepter ce monde tel qu'il est, avec tous ses désavantages et ses POSSIBILITÉS de souffrance. Je ne puis accéder au bonheur qu'en comprenant ces causes de malheur et en m'efforçant de les éviter. Il est quelquefois impossible d’éviter ces causes ; il me faut alors apprendre à prendre le rugueux avec le lisse. La paix est l’absence de conflit intérieur et extérieur.

 

Deuxième Noble Vérité : Cette Noble Vérité explique l'origine de la souffrance, qui est l'envie, la soif insatiable des plaisirs des sens ou des richesses. Nous savons, car on nous l'a appris, que la souffrance suit immédiatement une mauvaise action, elle est le résultat d'une attitude mauvaise à l'égard du reste du monde. Le monde en soi n'est pas mauvais, mais certains de ses habitants le font apparaître ainsi, et c'est notre propre attitude, et nos propres défauts qui font paraître le monde mauvais. Chacun a ses désirs, ses appétits, qui le contraignent à faire des choses auxquelles il ne se livrerait jamais s'il était libéré de ces désirs et de ces appétits. Le Grand Enseignement de Bouddha, c'est que ceux qui désirent ne peuvent être libres et une personne privée de liberté ne peut être heureuse. Par conséquent, vaincre ses désirs est le premier pas vers le bonheur.

 

Troisième Noble Vérité : l’une des plus courtes et des plus simples parmi les Quatre Nobles Vérités comme l’enseigna Gautama, dit que si l'on cesse de désirer ardemment une chose, on cesse de souffrir de ne pas la posséder, ainsi la souffrance cesse avec le désir. L'individu qui désire, convoite généralement le bien d'autrui, il est obsédé par les choses que possède son voisin et, lorsqu'il ne peut les avoir, son ressentiment le pousse à détester ce voisin. Cette attitude provoque la frustration, la colère et la souffrance. Si l'on convoite une chose qu'il vous est impossible d'obtenir, on est malheureux. Tous les actes inspirés par la convoitise rendent un être malheureux. Le bonheur ne peut être atteint que lorsqu'on cesse de désirer, lorsque l'on prend la vie comme elle vient, le bon et le mauvais à la fois. Il est inutile de pleurer sur le lait renversé puisque ça ne résoud pas plus le problème que ça ne ramasse les dégâts.

 

Quatrième Noble Vérité : nous arrivons à présent à la quatrième des Quatre Nobles Vérités, qui se divise en huit parties appelées la Sainte Voie des Huit. Ce sont les huit étapes que l'on doit franchir si l'on veut se libérer totalement des désirs de la chair. Ne confondez pas l’envie avec les aspirations.

 

(1) Le Point de Vue Juste : Comme l'a enseigné Gautama, nous devons avoir un point de vue juste quand nous considérons le malheur. Une personne malheureuse doit découvrir précisément en quoi et pourquoi elle est malheureuse, elle doit s'interroger et découvrir la cause de son état. Cela fait, cette personne peut alors chercher à atteindre la quatrième des Quatre Nobles Vérités qui est : Comment trouver le bonheur ? Avant de nous embarquer pour le grand voyage de la vie, la conscience et l'esprit tranquilles, et avec l'espoir que notre vie ne sera pas vaine, nous devons connaître notre but. Ce qui nous amène tout naturellement à la deuxième étape de la Sainte Voie des Huit :

 

(2) Les Aspirations Justes : Chacun aspire à quelque chose, recherche un profit mental, physique ou spirituel. Nous pouvons ainsi aider les autres, ou nous aider nous-mêmes. Malheureusement, les êtres humains ont l'esprit confus et ne savent percevoir ce qu'ils devraient percevoir. Nous devons nous dépouiller de toutes les valeurs fausses, de tous les mensonges, et voir clairement ce que nous sommes et ce que nous aspirons à être, ainsi que ce que nous désirons. Nous devons renoncer aux valeurs fausses, sources de malheur. La plupart des gens ne pensent que « moi », « mien ». La plupart des gens sont égoïstes et n'ont que faire des besoins des autres. II est essentiel que nous nous considérions comme des objets dignes d'être étudiés, que nous nous examinions comme nous jugerions une autre personne. Aimons-nous cette personne ? Aimerions-nous l'avoir pour amie ? Aimerions-nous vivre avec elle toute notre vie, manger, dormir avec elle ? Ainsi, pour réussir sa vie, l'on doit avoir de justes aspirations, et par conséquent :

 

(3) La Parole Juste : Cela signifie que l'on doit veiller à ce que l'on dit, se garder de médire ou de répandre des rumeurs sans fondement. On doit toujours accorder aux autres le bénéfice du doute, et se taire lorsque les paroles risquent de blesser quelqu'un d'autre ; on ne doit parler qu'à bon escient et lorsque les paroles peuvent secourir. La parole peut être plus mortelle que l'épée, plus venimeuse que le venin des serpents. La parole peut détruire une nation. Ainsi, nous devons veiller à avoir toujours la parole juste, ce qui nous sera facile si nous observons :

bottom of page